Cartographie des bénéfices multiples et évaluation des services écosystémiques forestier
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Cartographie des bénéfices multiples et évaluation des services écosystémiques forestier
Comment la déforestation affecte la macroéconomie nationale ?
Une résolution clé a été adoptée lors de l’UNEA-2 à Nairobi (Kenya) en mai 2016 sous le titre « Gestion durable du capital naturel aux fins du développement durable et de la réduction de la pauvreté ». En vertu de cette résolution, il est particulièrement précisé que les mécanismes d’évaluation et de comptabilisation du capital naturel et des ressources naturelles peuvent permettre aux pays d’évaluer et d’apprécier la valeur véritable de leur capital naturel et de surveiller la détérioration de l’environnement. Le PNUE a mené un certain nombre d’études sur l’évaluation et la comptabilisation du capital naturel et des ressources naturelles dans divers pays africains depuis 2013, dont le Kenya, le Gabon, le Maroc et, dans la présente étude, la Côte d’Ivoire (CIV). Ces études ont eu beaucoup de points communs en ce sens qu’elles ont toutes traité des questions de la déforestation et de la dégradation des forêts et ont toutes inclus la reddition des comptes sur les ressources forestières, l’évaluation des services écosystémiques forestiers et la mise en contexte des valeurs forestières dans les économies nationales respectives des pays respectifs. Cependant, les résultats des différentes études varient sensiblement tout comme les réponses politiques qui en résultent. Le CIV revêt un caractère tout à fait unique car sa production représente plus de 40% de la production mondiale de cacao. Le cacao est une culture de grande valeur qui contribue à près de 36% de la production agricole de la CIV et représente plus de 7% au PIB national. Par ailleurs, les retombées économiques de l’exploitation des terres pour la production du cacao est d’un ordre de grandeur supérieur à celles relevées pour les terres forestières.
Date de publication : 12/11/2018
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